Quatre As et une Dame, évidemment, et toutes les combinaisons de l’inimaginable, tous les équilibres, tous les déséquilibres. D’abord entre un poète à la conscience écarquillée, un hallucinant sonneur de cornemuse, un saxophoniste à la diable, et deux violoncellistes en embuscade, en chiffonnade. Mais ça ne s’arrête pas là, ça n’est pas qu’une affaire d’instrumentation, aussi fantasmatique soit-elle, et celle-ci l’est assurément : c’est une affaire de personnalités, de sensibilités et de stratégies. Négocier les virages, la proximité et la distance, négocier les croisées et les intersections que The Bridge continue de favoriser avec ce troisième ensemble d’un second cycle.
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Le free jazz de Chicago entre au collège Vallaux
Article paru dans Ouest France en février 2020